Human legacy
L’artiste d’origine Suisse installé à Montréal, Stefan der Maur, présente deux séries de peintures qui traitent de l’interaction humaine avec l’environnent. À travers ses recherches, Stefan porte une réflexion sur le rôle de l’artiste, les notions de vulnérabilité et d’intégration dans un contexte de globalisation.
Oiseaux capturés sur sacs de plastique
Dans beaucoup d'épiceries, on vous offrira un sac en plastique mince et parfois coloré pour emballer vos marchandises. Ces sacs sont devenus le symbole de notre production massive de déchets et de la pollution de la planète par le plastique.
Les principales victimes de nos habitudes de consommation sont les animaux et les plantes, d’ici et d’ailleurs. Pour souligner le contraste entre la beauté de la nature et l’avidité humaine, Stefan Auf der Maur capture des oiseaux emblématiques observés en extérieur sur des sacs en plastique amassés au cours de ses voyages, notamment au Panama, et ici au Canada.
Bâtiments (sub)urbains
Comment les bâtiments s’intègrent-ils à l’environnement et au paysage ? Comment l'architecture (sub)urbaine interagit-elle avec la nature ? - Pour mieux saisir la rencontre entre le construit et la nature, Stefan Auf der Maur parcourt les régions urbaines et leurs périphéries à vélo, à la recherche d'édifices qui attirent son attention, la plupart du temps des édifices industriels, isolés et massifs. Une fois qu'il a trouvé l’édifice et le lieu, Stefan peint directement sur place avec un pinceau et un chevalet, s’inscrivant lui-même en tant qu’acteur passif et témoin attentif du rapport qu’entretient l’humain à son environnement. Sa recherche sur le terrain, empruntant parfois à la biologie, l’ornithologie, la sociologie et l’urbanisme, offre une perspective fraîche et personnelle sur la fonction de la peinture en plein air, et plus globalement sur le rôle de l’artiste.